CALIFORNIE

Journal de voyage

 

Mardi 14 / Mercredi 15 septembre 2010

Après un très long voyage de presque 24 heures, nous atterrissons en fin d’après-midi à San Francisco, Californie. On prend le BART (sorte de RER local) qui nous laisse à Union Square, en plein centre ville. Il nous faudra du temps pour nous repérer et finalement trouver la rue de notre hôtel : Sutter Street. Les bagages déposés dans la chambre, nous ressortons au plus vite pour dîner. On finira au Burger King de Powell Street car il est tard, il fait nuit et on ne connaît pas la ville. Je remarque néanmoins qu’en quelques rues on passe d’un quartier chic avec boutiques de luxe à des rues mal éclairées avec des gens complètement saouls qui hurlent on ne sait quoi en s’approchant de vous.

Une nuit de sommeil et hop, nous sortons voir à quoi ressemble la ville en plein jour. Première étape : Chinatown. Chinatown Gate se trouve sur Grant Street, pas loin de l’hôtel. On y va à pied (ceux qui vivent là on jeté la clef… ah ah ah). Le coin est bien plus chinois qu’américain. Les rares occidentaux qu’on croise sont les touristes. Comme nous. Grant Street est une suite de boutiques où l’on vend de tout (souvenirs, vaisselles, vêtements, colifichets, etc.) à apparence chinoise. On s’arrête à l’église Sainte Mary, plus vieille église de la ville, bâtiment (l’un des rares) ayant échappé au tremblement de terre (et à l’incendie qui suivit) de 1906. Après Grant Street, tournant sur Broadway, on passe dans un Chinatown moins touristique. Nous sommes quasiment les seuls occidentaux visibles. Les gens viennent ici faire leurs courses ou déjeuner. Nous passons devant un restaurant ressemblant à une cantine servant des centaines de repas. Ce n’est pas à celui-là que nous allons déjeuner mais chez Yee dans Grant Street. Presque pas d’occidentaux et beaucoup de Chinois. Le porc sucré a un goût particulier mais bon, ça va.

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San Francisco - Chinatown

C’est le début de l’après-midi et nous décidons d’aller au MOMA de San Francisco, autrement dit le musée d’art moderne, riche d’œuvres d’artistes européens et américains tels Pollock ou Rothko. Ce musée ferme un jour par semaine. Manque de bol c’est le mercredi et nous sommes mercredi ! On se rabat sur le parc d’en face : Yerba Buena Gardens avant de retourner à Market Street faire du shopping, notamment chez Marshalls où l’on peut acheter des vêtements, accessoires et parfums de marque à des prix plutôt bas. Retour à l’hôtel pour une petite pause.
Ressortis deux heures plus tard. L’idée de départ était d’aller à North Beach, l’ancien quartier de la Beat Generation pour dîner et se balader mais un mélange de fatigue et de paresse nous conduit au Denny’s d’Union Square. C’est comme ça.

 

Jeudi 16 septembre 2010

Aujourd’hui on prend la route. En fin de matinée, on récupère la voiture louée il y a quelques semaines et on quitte San Francisco. Au début il faut se battre avec le GPS et la voix francophone à l’accent québécois qui veulent absolument nous faire passer par la route US 101 alors que nous tenons à prendre la California 01. On finit par l’emporter contre la machine, non mais ! La route California 01 longe le Pacifique et notre destination finale est Los Angeles. Mais ce sera pour dimanche. La première étape est Marina, près de Monterey. On s’arrête à Santa Cruz, station balnéaire qui sent la fin de saison et franchement c’est triste ce boardwalk aménagé en parc d’attractions presqu’entièrement fermé. La plage est large et quasiment vide alors que le soleil donne envie de se poser sur le sable. On reprend la route et en quelques minutes on rejoint Marina et le Ramada Inn qui sera notre hôtel pour les deux prochaines nuits. Les bagages à peine posés, on file à Monterey, tout proche, pour voir à quoi ressemble la ville de John Steinbeck, également célèbre pour son festival de jazz (qui commence demain) et son port de pêche, point de départ des baleiniers.

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Monterey

 

Aujourd’hui le vieux port offre aux touristes un voyage dans le passé, des otaries se prélassent et de nombreuses boutiques et restaurants célébrent ce glorieux passé. Il est possible de prendre un bateau chaque jour pour aller admirer les baleines. Le Monterey historique propose entre autres points d’intérêts une maison de baleinier, extrêmement photogénique. Le centre-ville offre une exposition de voitures très anciennes. Et les otaries se prélassent encore. Le soir, puisque la chambre du Ramada Inn est immense et possède un four micro-ondes et un réfrigérateur, on fait des courses à la pharmacie Walgreens (aux USA les pharmacies sont aussi des supermarchés) pour dîner dans la chambre. Comme à la maison.

 

Vendredi 17 septembre 2010

Dès le matin on part pour Carmel via le Seventeen Mile Drive. C’est une route privée avec droit d’entrée (9,5 dollars). C’est une route (plusieurs routes en fait) longeant le Pacifique et bordée de maisons appartenant à des gens riches. On s’arrête à plusieurs endroits, les vues sur l’océan sont impressionnantes. La route conduit à Carmel-by-the-Sea (Carmel pour les intimes), petite ville magnifique, célèbre pour être celle de Clint Eastwood et dont il fut maire. La ville propose une suite de maisons plus belles les unes que les autres, de boutiques, de galeries d’art et de restaurants. Nous déjeunons dans un restaurant de la rue principale, Ocean Avenue, à la cuisine méditerranéenne succulente : le Dametra Café. La balade dans les rues de Carmel est un ravissement de chaque instant. Carmel, entre autres merveilles, dispose d’une Mission fondée au 18ème siècle par Junípero Serra, le célèbre prêtre espagnol, et qui est parfaitement entretenue. L’endroit dégage un charme qui me rappelle le couvent Santa Catalina d’Arequipa au Pérou. Carmel est un endroit magnifique.


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Carmel-by-the-Sea

On reprend la route, direction Big Sur. Lieu mythique célébré par Jack Kerouac. Entre la terre, la forêt et l’océan, Big Sur coule sur plusieurs miles par une route sinueuse laissant parfois montrer une vue à couper le souffle. On s’arrête à Nepenthe pour profiter de tout ça. Au retour on s’arrête chez Marshalls de Sand City. Le pied.

 

Samedi 18 septembre 2010

On The Road Again… On quitte Marina et le Ramada Inn (excellentes chambres, très grandes) pour la California 01. On passe à nouveau (mais sans s’arrêter) par Carmel et Big Sur. Les paysages sont toujours aussi impressionnants : le mariage de la montagne et de la mer et au milieu (coule une rivière, euh non, je m’égare là…) au milieu donc, la route qui serpente terriblement. On s’arrête pour prendre des photos, filmer un peu et remplir le réservoir de la Mitsubishi Galant. On déjeune à Cambria avant d’arriver à San Luis Obispo en milieu d’après-midi… L’hôtel est un motel, avec piscine. Moins bien qu’à Marina mais pour une nuit ça ira. On sort vite voir à quoi ressemble SLO.

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San Luis Obispo

C’est une petite ville charmante, sur la faille de San Andreas, soucieuse de son passé. On y croise des maisons en adobe ou en bois, des bâtiments de style espagnol, un trolleybus des années 40 ou 50, un cinéma vintage comme on en voit dans Happy Days. SLO mérite le détour, comme son antique mission du 18ème siècle fondée par Junípero Serra (encore lui). Le soir, comme on le fait lorsqu’il y a un micro-onde dans la chambre, on achète de quoi manger « at home ». On s’évite ainsi la corvée de trouver un énième restaurant. Si, si, au bout d’un moment le restau 2 fois par jour, c’est lassant. Ben oui !

 

Dimanche 19 septembre 2010

Sur la route on dépasse de nombreux cyclistes, parfois avec bagages et franchement quel courage car par là, ça grimpe vraiment et sous le cagnard en plus. La route de San Luis Obispo à Santa Barbara n’est plus la California 01 mais la US 101 et c’est bien plus rapide. Les 100 miles jusqu’à Santa Barbara se font en une heure et demie si bien qu’en fin de matinée je gare la voiture sur un parking près du front de mer. Pendant un plus de trois heures on se balade dans le centre-ville, on y déjeune aussi. Santa Barbara se veut chic et sa rue principale, State Street, regorge de boutiques élégantes dans un style architectural à l’espagnol : murs ocres, bâtiments bas, patio, etc. Parallèlement à Sate Street, Anacapa Street est plus historique avec le Palais de justice et le Présidio, héritages d’un passé hispanique très présent. Pour moi Santa Barbara ce n’était qu’un feuilleton télé des années 80 avec Robin Wright, A. Martinez et Marcy Walker. Je me souviens des couvertures de Télé 7 jours ou Télépoche et de la chanson du générique…

On reprend la route peu avant 15.00 après avoir pu profiter d’une vue exceptionnelle sur la ville depuis la tour du Palais de Justice.

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Santa Barbara

On arrive à Los Angeles un peu plus d’une heure après. Je vois défiler sous mes yeux des noms familiers mais que je ne connais que par mes lectures et les films ou séries : Calabasas, Sherman Oaks, Van Nuys, Mulholland, Hollywood, etc. Notre hôtel est à North Vermont Avenue, près de Hollywood Boulevard et Sunset. Marcher par là m’emmène encore à l’intérieur d’images reçues depuis des années via un écran de télé…

 

Lundi 20 septembre 2010

La première mission du jour est de rendre la voiture au loueur. Problème : l’adresse donnée pour cela est celle d’un hôtel sur Wilshire et pas d’un agence Avis… Après renseignement pris l’agence est bien dans l’hôtel, dans le parking souterrain mais ce n’est indiqué nulle part… L’avantage est que ce coin-là de Wilshire Boulevard est le point de départ d’une belle balade dans le centre de L.A, entre la 7ème rue et El Pueblo. On commence par le Biltmore Hôtel où Kennedy fut investi par le parti démocrate et on poursuit jusqu’à la 1ère rue, le City Hall (la mairie) et Parker Center que tous les fans de romans policiers ricains (notamment ceux de Michael Connelly) connaissent car ce fut le siège du L.A.P.D (Los Angeles Police Department). Au moins ici ça ressemble à une ville avec des rues moins larges que les grands boulevards habituels de L.A. Au bout de la balade on arrive à la Plaza Los Angeles qui célèbre la fondation de la ville au 18ème siècle par des colons mexicains. On peut y visiter la casa Avila, plus vieille maison existante de L.A, faite en adobe. Juste à côté on trouve la gare Union Station, autre lieu historique, à l’intérieur remarquable d’élégance par son style espagnol et marbré. C’est d’ici qu’on prend le métro pour Hollywood. C’est le début d’après-midi et je sais que sur Highland Boulevard il y a un restaurant Sizzler. C’est l’un des meilleurs rapports qualité/prix aux Etats-Unis. Pourquoi n’y en a-t-il pas en France ?

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Los Angeles

Hollywood Boulevard, entre Highland et Sycamore, est le lieu des grandes avant-premières avec le Kodak Theater où se déroule la cérémonie des Oscars chaque année et le cinéma chinois de Sid Grauman, célèbre dans le monde entier et devant lequel on peut voir les plaques de ciment avec, incrustées dessus, les empreintes de mains et de pieds de stars d’Hollywood d’hier et d’aujourd’hui. C’est aussi sur Hollywood Boulevard qu’on trouve le Walk of Fame avec ces dalles au sol sur lesquels on peut voir une étoile et le nom d’un artiste. On marche sur les étoiles un moment, jusqu’à Vine Street où l’on reprend le métro pour rentrer à l’hôtel après une longue journée.

 

Mardi 21 septembre 2010

Le temps est plutôt grisâtre à Los Angeles aujourd’hui alors on n’ira pas à la plage comme prévu. On prend un bus sur Santa Monica Boulevard qui nous dépose à La Bréa. De là on marche une bonne heure pour rejoindre Fairfax Avenue et arriver à Farmer’s Market où l’on passe la journée. C’est un marché avec des restaurants et un peu plus loin une sorte de Mall à ciel ouvert appelé The Grove, où circule un trolley antique. On assiste au tournage d’Extra, une émission présentée par Mario Lopez (vu dans la série Sauvés par le gong), qui reçoit ce jour-là Adrian Grenier (si vous ne savez pas qui est Adrian Grenier : www.imdb.com). Au retour on se rend compte que le bus 217 qui passe devant Farmer’s Market peut nous déposer à côté de notre hôtel…

 

Mercredi 22 septembre 2010

Réveil à 5.15 ce matin car nous devons quitter l’hôtel tôt pour prendre un car dans la banlieue de L.A. (Monterey Park – rien à voir avec Monterey -) Après un rapide petit-déjeuner nous demandons à l’accueil de l’hôtel d’appeler un taxi. Problème : celui-ci met 20 minutes à arriver et c’est une navette qui d’habitude emmène les clients à l’aéroport… Le chauffeur semble à peine réveillé ni savoir comment se rendre à Monterey Park… Il finit par accepter d’y aller, mais la voiture n’a pas de compteur et le chauffeur n’est pas rassurant… D’ailleurs il se trompe de chemin si bien qu’on arrive tout juste pour prendre le car. On doit quand même payer 65 dollars pour une course qui en vaut 40 au maximum mais qu’est-ce qu’on peut faire ?

Le car est administré par une compagnie sino-américaine si bien que tous les voyageurs sauf nous, sont d’origine chinoise. Le voyage est peu cher (25 dollars par personne) et se déroule tranquillement. Ah au fait, on va à Las Vegas !

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Las Vegas

On y arrive en début d’après-midi. Notre hôtel est l’un des plus beaux de la ville : le Bellagio. Notre chambre (la 15060) est spacieuse et confortable et offre une vue splendide sur le lac sis devant l’hôtel. On est ainsi aux premières loges pour assister au spectacle impressionnant des jets d’eaux, véritable danse aquatique gracieuse et légère. Notre chambre donne aussi sur l’hôtel Paris qui reproduit une partie de la capitale française dont la tour Eiffel.
Tout ce que vous pouvez imaginer sur Las Vegas est vrai : gigantesques hôtels abritant casinos et galeries marchandes de luxe sous les yeux ébahis de milliers de touristes du monde entier. Qu’est-ce qu’on fait à Las Vegas lorsqu’on n’est pas particulièrement joueur ? On se balade sur le Strip et on visite les hôtels et leurs décorations de dingue ! Tout n’est qu’illusion dans cette ville. J’écris d’ailleurs ces lignes depuis la chambre du Bellagio avec sous ses yeux émerveillés cette vue fascinante. Awesome.

 

Jeudi 23 septembre 2010

Je reste au lit jusqu’à presque 11.00 pour rattraper le retard de sommeil accumulé depuis plusieurs jours. Après un passage au Denny’s pour un petit déjeuner tardif, on se balade sur le Strip. On a facilement l’impression que les distances sont courtes ici mais passer à pied devant le Bellagio et le Caesar’s Palace prend au moins vingt minutes tant ces hôtels sont  gigantesques. On finit par prendre le bus (la Gold Line) qui nous emmène au Las Vegas Outlet. Les outlets sont des magasins d’usine de grandes marques proposant leurs marchandises à des prix plus bas qu’en magasin. Et moi j’adore ça les outlets car j’adore le shopping. Et ouais !

Retour à l’hôtel en milieu d’après-midi pour profiter de la piscine du Bellagio. En fait il y a quatre piscines au Bellagio.

Le soir on a voulu dîner après 22.00 mais il ne restait que les fast food et les restaurants haut de gamme, or on est presque au bout du voyage et nos finances sont dans le même état que ceux de la Grèce, donc on finit au Fast Food, mais haut de gamme… On se balade encore au Caesar’s Palace, immense et luxueux. En rentrant, sur une des passerelles reliant le Caesar’s Palace au Bellagio on passe devant un homme vendant des bouteilles d’eau fraîche à un dollar. Il était avec ses deux filles de six ou sept ans. Il était plus de minuit. Cette ville respire l’argent et on y voit autant de gens qui font la manche que sur la ligne 2 du métro parisien.

 

Vendredi 24 septembre 2010

Dernier jour à Vegas. Séjourner au Bellagio est un enchantement. Mais nous devons partir. Si quitter un tel hôtel (et son incroyable jardin botanique) est une peine, quitter Las Vegas l’est beaucoup moins. L’envers du décor (car Vegas est un décor de cinéma), pose question : la pauvreté dans tant de luxe et la débauche un peu répugnante des touristes venus ici pour ça (les offres de prostitution sont à tous les coins de rue). Tout ça créé quand même le malaise. Las Vegas est un défouloir géant pour touriste.

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Las Vegas

On continue sur le Strip : visite du Louxor (décor égyptien), du New York New York et de l’hôtel Paris. Bon il y en a d’autres à voir mais au bout d’un moment ça fatigue et puis on a un avion à prendre.
La compagnie Virgin America propose dans ses avions un écran par siège avec un choix de programmes télé, films et radio qui fait passer American Airlines pour des ringards… Retour à San Francisco. L’hôtel a un formidable emplacement (Powell Street près de Market Street) et c’est bien tout. Car la chambre est minuscule et sans intérêt alors que le prix est majuscule. Après le Bellagio, le Stratford, c’est dur. Ouais j’ai me bien me plaindre… Français quoi !

 

Samedi 25 septembre 2010

On prend le tramway vintage F à Market Street (principale artère commerçante de la ville) qui nous dépose au Pier 39 du Fisherman’s Wharf. Au bord du Pacifique, suite de restaurants et de boutiques et vues sur Alcatraz et le Golden Gate Bridge (le fameux pont rouge de San Francisco). On voit des otaries (Sea Lions) qui batifolent puis on va déjeuner. L’après-midi, on reprend le trolley F qui traverse tout Market Street et finit à Castro Street. C’est le quartier d’Harvey Milk ; on y voit plein de Rainbow Flags et quelques hommes complètement nus (véridique) dont certains se tripotent allègrement la nouille.

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San Francisco - Castro Street

Les maisons de style Edwardien sont superbes. Après ça on reprend Market Street mais à pied jusqu’à la 4ème rue, soit une marche de deux heures environ. Le soir on prend le bus 45 à Kearny Street duquel on descend à l’angle de Stockton et de Colombus : restaurants italiens à foison. On rentre à pied, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend, c’est San Francisco.

 

Dimanche 26 septembre 2010

Dernier jour à San Francisco car demain on rentre en France. On visite le musée d’art moderne qui était fermé lors de notre premier passage. Il est finalement assez décevant. Peu d’œuvres méritant vraiment le détour (quelques Mondrian, Matisse, Braque, Lichtenstein, Picasso, Pollock et un Rothko) pour une entrée à dix-huit dollars. A noter l’exposition de photographies au 3ème étage d’artistes américains (dont le grand Walker Evans) donnant un aperçu assez juste (je suppose) d’une certaine Amérique. Bon finalement il y a des choses à voir dans ce musée, hi hi hi. Mais je m’attendais à mieux.

L’après-midi, nous reprenons le bus 45 mais jusqu’au terminus : le Présidio. Ancienne base militaire, c’est aujourd’hui un immense parc qui offre plusieurs balades jusqu’au pied du Golden Gate Bridge. Après ça, on file jusqu’à Union Square pour l’immeuble Macy’s en haut duquel se trouve le Cheesecake Factory. Le cheesecake qu’on me sert justifie le déplacement. Le soir on dîne au restaurant thaï du coin de la rue.